Georges Lefevre

 

Georges Lefevre est né le 10 novembre 1970 à Provins. Son prénom, il le doit à son arrière-grand-oncle, un héritage familial qu’il a porté avec force et fierté. Enfant, il a grandi en grande partie à Champbenoit, entouré d’une famille nombreuse. Avec quatre sœurs et quatre frères, il a connu les joies et les défis d’une fratrie soudée, marquée aussi par la douleur de la perte d’un de ses frères, parti bien trop tôt, à quelques jours de vie.

Son enfance n’a pas été des plus simples. Placé en foyer d’accueil durant une partie de sa jeunesse, il y a forgé son caractère, multipliant les bêtises mais en gardant aussi des souvenirs marquants, bons comme mauvais. Malgré les épreuves, il a toujours su se relever, déterminé à tracer son propre chemin.

Dès l’âge de 18 ans, Georges s’est lancé dans la vie active, d’abord dans la peinture. Malheureusement, une allergie aux produits utilisés l’a contraint à abandonner cette voie et à se réorienter. Travailleur acharné, il ne s’est jamais laissé abattre et a su rebondir, cherchant sans cesse à assurer son avenir.

À 26 ans, le destin l’a rapproché de Linda, une jeune femme qu’il connaissait déjà. Leur histoire a marqué un tournant dans sa vie, car à 28 ans, il est devenu père pour la première fois avec la naissance d’Amelya, le 26 avril 1999. Un an plus tard, le 6 juillet 2000, sa deuxième fille, Anays, est venue agrandir la famille. Ses filles étaient sa plus grande fierté, son moteur, ce qui comptait plus que tout au monde.

Après sa séparation avec Linda, qui est partie s’installer dans le sud, Georges n’a jamais cessé d’être un père présent. Chaque week-end, il parcourait des kilomètres pour retrouver ses filles, leur consacrant tout le temps qu’il pouvait. Avant même de rencontrer sa femme Florence, il a toujours fait en sorte d’être là pour elles, malgré la distance et les difficultés.

 

Georges était un homme au caractère bien trempé. Têtu, grande gueule, mais aussi d’une immense générosité. Compréhensif, émotionnel, il pouvait être dur, mais savait aussi faire preuve de beaucoup de douceur et d’amour envers ceux qui comptaient pour lui. Il aimait les plaisirs simples de la vie : passer du temps dans ses cabanons, savourer des barbecues et des apéros entre amis ou collègues, profiter de chaque instant de partage.

Parmi les souvenirs inoubliables qu’il a laissés à ses filles, il y a ces vacances en Normandie avec Amelya, Anays, Dudu et Patou, ces moments où la famille était réunie dans la joie et la complicité. Il y a aussi ces nuits où, sentant la peur de l’orage envahir sa fille, il venait la réconforter, lui apportant cette sécurité que seul un père peut offrir. Et comment oublier ce jour à Agen, où il lui avait annoncé qu’il ne pourrait pas venir… avant d’apparaître, descendant les escaliers, provoquant un flot d’émotions et de larmes de bonheur ?

Georges était un pilier pour ses filles, un père aimant, protecteur, toujours là autant qu’il le pouvait, à la fois fort et tendre. Il a marqué leur vie à jamais et continue de vivre à travers chaque souvenir, chaque valeur qu’il leur a transmises.

Parmi ces souvenirs, l’un des plus inoubliables reste le jour de son mariage avec Florence. Ce jour-là, il rayonnait de bonheur. C’était une belle parenthèse de joie, un moment sincère et fort, à son image.

Son absence est une douleur immense, mais son amour, lui, reste éternel.

 

Souvenirs

Georges à la maternelle

À 4 ans, il était déjà trop mignon, avec ce regard plein de douceur et cette gentillesse qu’il a gardée toute sa vie. On dit souvent que sur cette photo, c’est moi, sa fille Anays, qui lui ressemble le plus… et j’en suis fière. De toute façon on ressemble toutes les deux à notre père. 

Fraterie

Georges Nadia Ghislain Angelique Charly Patrick

Georges 12 ans 

Communion de Georges

Communion de Georges , avec sa mère et son frère Ghislain

Adolescence

Georges Charly Nadia et Angelique 

Souvenirs d'école 

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